22 janvier 2010

[Bruno Dubreucq - Patati-Patata] Ils sont trognons les tradis

SOURCE - Bruno Dubreucq - Patati-Patata - 22 janvier 2010
Ils opposent les évêques de France et Le pape Benoît XVI, comme s’ils étaient de mauvais élèves, de mauvais préfets romains et lorsque ceux-ci rencontrent le pape c’est pour se faire remonter les bretelles, parce qu’ils ne seraient pas assez gentils avec les bons chrétiens respectueux du sacré que soutient le pape. Heureusement l’évêque de Rome veille au grain, il va bientôt remettre de l’ordre dans les rangs ? Vous allez voir ce que vous allez voir, qui qu’il va nommer sur le siège de Bruxelles-Malines, ce ne peut être que l’évêque de Namur le bien-aimé André-Mutien Léonard et voilà que le bien nommé fait dés son arrivée une intervention on ne peu plus conciliaire : Déception, on le croyait lefevriste et le voilà lustigérien, arrêt de la pétition de soutien !

Revenons à Rome où tous les espoirs sont permis, vous allez voir ce que vous allez voir, nous allons revenir sur les erreurs du concile. Et voilà que notre bon pape nous dit que le chemin de l’œcuménisme est irrévocable que l’on ne peut revenir en arrière, qu’il nous faut poursuivre le chemin de rencontre avec nos frères séparés jusqu’au jour de l’unité ; plus fort encore Benoît XVI parle du dialogue interreligieux, il visite la synagogue de Rome… c’en est trop !

Et voilà que nous découvrons, ce que nous savions depuis le début, qu’il ne s’agit en rien d’une question de rite liturgique et de messe en latin, notre différent remonte au minimum à la révolution française, à l’acceptation de regarder le monde comme autonome, mais aussi comme le lieu de la révélation… c’est la manière de recevoir l’Evangile qui nous sépare…

Evidemment il y a ceux qui savent depuis toujours que 2 et 2 font 4, ils sont depuis toujours dans la vérité et ils y resteront et puis il y a les autres qui depuis le concile, depuis Jean XXIII et Jean-Paul II se sont mis à inventer que 2 et 2 font 5, ils sont dans l’erreur, on ne peut que souhaiter qu’un jour ils reviennent dans la vérité.

Finalement ce qui sépare les tradis des fidèles conciliaires ce n’est pas le latin mais ce sont les mathématiques.