15 février 2011

[Pélé Infos - abbé de Lacoste] Un événement historique


SOURCE - Pèlerinages de Tradition - Pélé Infos - Editorial de l'abbé de Lacoste - mis en ligne par La Porte Latine - février 2011

Le lundi 13 juin 2011 restera une journée historique dans l’histoire de la Fraternité Saint-Pie-X, et peut-être même de la France et de l’Eglise ! En effet, ce lundi de Pentecôte, nous entrerons dans la capitale avec Notre Seigneur Jésus-Christ en personne !
Sous l’apparence d’une hostie, le Roi des rois sera porté triomphalement dans un ostensoir par un prêtre, lui-même porté par un char majestueux et richement décoré. Devant, après la croix, la sainte Vierge et les bannières, suivra un cortège de 600 enfants de choeur en soutanelles et surplis, une centaine de prêtres et de séminaristes, et des petites filles vêtues de blanc qui jetteront des pétales de fleurs sur le passage du divin Maître. Derrière, plusieurs milliers de pèlerins de France, d’Europe et même du monde entier adoreront le Saint Sacrement en marchant et en chantant de tout leur coeur des cantiques en son honneur.
La ville de Paris, trop souvent, donne à ses habitants une petite idée de ce que peut être l’enfer. Lorsque défile la gay-pride ou la techno-parade, les fumées de Satan envahissent les rues. Les bruits entendus alors par les passants ressemblent fort à ce qu’entendent les damnés, et le spectacle est d’une horreur indescriptible.
Puisse cette procession, pendant l’espace de quelques heures, faire luire dans la capitale un rayon de la lumière céleste. Puisse-t-elle faire retentir une mélodie divine et donner une petite idée de la splendeur du Paradis ! Puisse-t-elle purifier l’atmosphère viciée qui règne et faire répandre avec abondance la grâce de Notre-Seigneur.
Voilà pourquoi le pèlerinage 2011 est unique. Il ne faut pas manquer cet événement exceptionnel. A l’heure où le Saint Sacrement est oublié, voire méprisé et insulté, nous devons être des milliers pour venir l’adorer publiquement et chanter ses louanges. Montrons à nos concitoyens que le catholicisme n’est pas mort, que Jésus-Christ est toujours notre Roi et que nous sommes fiers d’être ses serviteurs fidèles. N’ayons pas peur de chanter haut et fort notre amour pour ce Dieu qui, avant de mourir pour nous, a voulu se faire la nourriture de nos âmes.
D’ici-là, lisons et méditons le dossier spirituel. Préparons mieux nos communions, afin de ne pas mettre d’obstacle à la grâce répandue dans nos âmes par ce sacrement. Je confie à vos prières la réussite de ce pèlerinage et remercie vivement tous ceux qui contribuent à sa bonne organisation.