31 octobre 2011

[Ch. St Placide] La grandeur du rite grégorien selon le cardinal Castrillon Hoyos

SOURCE - Ch. St Placide - 31 octobre 2011

Les 22 et 23 octobre derniers se sont tenues à Silvi en Italie les journées de la première conférence des Abruzzes sur le thème de « La sacrée liturgie pour le renouvellement de la vie chrétienne ». Ces journées se sont achevées par la célébration de la messe pontificale selon la forme extraordinaire du rite romain par son Eminence le cardinal Dario Castrillon Hoyos, président émérite de la Commission pontificale Ecclesia Dei et préfet émérite de la Congrégation pour le clergé. Le cérémoniaire était don Marco Cueno, jeune prêtre, actuellement en résidence à Rome et l’un des desservants de la paroisse personnelle de la Fraternité Saint-Pierre dans la Ville éternelle.

Dans son homélie, comme nous l’apprend le blog Messainlatino, le cardinal Hoyos a souligné la grandeur du rite grégorien qui ne se limite pas à ses aspects extérieurs mais offre à l’âme en prière d’avoir la conscience d’être en présence de la Sainte Trinité. 

Messainlatino publie plusieurs photographies de la cérémonie qui montre la splendeur de cette messe pontificale. On se reportera donc à cet excellent blog pour en voir plus.

On notera au passage que pendant des années l’Italie n’a pas été à la pointe du combat traditionnaliste, plutôt l’apanage des Français. La proximité de Rome et la situation globale de l’Église en Italie expliquent peut-être cet état de fait. Depuis 2007, on assiste, en revanche, à une sorte de réveil de l’Italie pour défendre l’application du motu proprio Summorum Pontificum, ou, plus largement, pour poser les questions concernant le Concile Vatican II (Roberto de Mattei ou Mgr Gherardini, par exemple). Les colloques sur la messe traditionnelle y sont de plus en nombreux, la célébration de la messe traditionnelle semble se répandre doucement (jusqu’à y compris la basilique Saint-Pierre…), des colloques sur le Concile Vatican ou des débats dans la presse sur ce sujet ont lieu régulièrement. Il semble que le catholicisme italien soit appelé dans l’avenir à jouer un rôle important dans ce sens.