15 août 2012

[SPO] L’archevêque d’Ottawa célèbre la messe du 15 août dans une paroisse de la Fraternité Saint-Pierre

SOURCE - SPO - 15 août 2012

Mgr Terrence Prendergast, s.j, célèbre ce 15 août la messe de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, à 19h30 (heure locale), dans la forme traditionnelle du rite romain, en l’église Sainte-Anne. Cette église a été récemment affectée à la communauté de rite traditionnel – la paroisse Saint-Clément d’Ottawa –, laquelle est desservie par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, représentée par l’abbé Philip Creurer (curé) et les abbés Garrig Huang et Rudolf Grega.

Communauté bilingue, français-anglais (et même trilingue, avec le latin…), la paroisse Saint-Clément offre chaque dimanche trois messes dans la forme traditionnelle (8h30 ; 10h30 et 18h30) ainsi que de très nombreuses activités comme la Légion de Marie, les Amis de saint Dominique Savio, les chevaliers de Colomb, Domus Christiani, une école, une chorale et, bien évidemment, le catéchisme. C’est aussi cette paroisse qui organise le Pèlerinage Marie Reine du Canada au début du mois de septembre, après avoir organisé le 21 août prochain un autre type d’activité avec le tournoi de golf de Notre-Dame (Lady Day Golf).
 
La venue ce 15 août de l’archevêque d’Ottawa marque les relations de confiance entre Mgr Prendergast et la communauté, notamment à la suite de la demande faite par l’archevêque (et acceptée par la paroisse Saint-Clément) de déménager en l’église Sainte-Anne, considérée comme un très bel édifice. À l’occasion, un communiqué de presse commun, archidiocèse et curé de Saint-Clément, avait fait état de l’accord auquel ils étaient parvenus. En voici, le texte :
L’archidiocèse catholique romain d’Ottawa a un certain nombre d’églises d’importance historique et l’église Ste-Anne, à Ottawa, en est une de grande importance. En 2011, suite à la décision de sa communauté francophone de fermer la paroisse, Mgr Terrence Prendergast, s.j., archevêque d’Ottawa, a demandé à la communauté de la paroisse St. Clement d’envisager de déménager à l’église Ste-Anne. Après huit mois d’études, y compris de la finance, du génie et d’évaluations architecturales, ainsi que de nombreuses consultations auprès des paroissiens, le Conseil pastoral, le Conseil des finances et le Comité ad hoc de pilotage – tous de la paroisse St. Clement – ont recommandé le déménagement.
Le père Philip Creurer, f.s.s.p., curé de St. Clement, a déclaré: « En tant que curé de la paroisse, j’ai accepté leur recommandation et je présente maintenant à Mgr Terrence Prendergast notre décision de déménager la paroisse St. Clement à l’église Ste-Anne. Au nom des paroissiens, je remercie Mgr Prendergast pour sa sollicitude pastorale en nous offrant cette église magnifique et historique.»
Mgr Prendergast a dit : « Je suis très reconnaissant envers le père Creurer et les paroissiens de St. Clement pour leur décision qui exige de la foi. Sachant que l’église Ste-Anne – une des perles patrimoniales de notre archidiocèse – continuera de témoigner vivement de notre foi, je partage la grande joie de nombreux membres de notre communauté catholique par rapport à cette décision.»
La paroisse St. Clement est la communauté traditionnelle de la messe en latin qui offre des soins pastoraux en anglais et en français à Ottawa. En 1968, la communauté a commencé dans la chapelle du monastère des Soeurs-Adoratrices du Précieux-Sang.
La messe célébrée ce jour par l’archevêque d’Ottawa – un membre de la Compagnie de Jésus – renforce donc encore les liens entre la Fraternité Saint-Pierre à Ottawa et le diocèse. Sous le regard de la Vierge Marie. Signalons toutefois que ce n’est pas la première fois que Mgr Prendergast  célèbre la messe traditionnelle, ni la première fois qu’il la célèbre pour les fidèles de la paroisse Saint-Clément. Il appartient à ces évêques qui ont bien accueilli le motu proprio Summorum Pontificum. À cette occasion, il avait déclaré: 
Les peurs exprimées avant la publication du Motu Proprio – soit que ce geste signifierait un retour en arrière, qu’il serait la cause de plus amples divisions au sein de l’Église ou qu’il ferait tort au dialogue œcuménique et interreligieux – sont sans fondement.

Dans sa lettre, le Pape explique que la Messe du Rite romain comprend deux formes, la forme normative, promulguée par un décret de Paul VI en 1970 et habituellement célébrée dans la langue vernaculaire, ainsi que la forme latine antérieure, approuvée par le Pape Jean XXIII (1962). L’une complémente l’autre et ensemble elles mettent en évidence la richesse de la tradition de l’Église.