4 décembre 2014

[Monastère Notre-Dame de Toute Confiance - Lettre aux Amis et Bienfaiteurs]

SOURCE - Monastère Notre-Dame de Toute Confiance - Perdechat - Moniales Bénédictines traditionnelles en Auvergne - Lettre aux amis et bienfaiteurs n°11 - Automne 2014
Chers amis, 
 
Beaucoup d’entre vous nous demandent d’où vient le titre de notre Monastère: «Notre-Dame de Toute Confiance». Il a été choisi par notre fondatrice, Mère Gertrude de Maissin (1914-2005), qui avait été Supérieure de l’Abbaye de Faremoutiers de 1956 à 1969. Ayant été» remerciée» en raison de ses idées traditionnelles, elle supporte sur place encore quelques années les nouveautés conciliaires, puis se voit contrainte de partir quand l’office en français est introduit en 1978. Après moult vains essais de rejoindre une communauté plus traditionnelle, les prêtres de St Nicolas lui conseillent d’aller voir Mgr Lefebvre à Ecône. Celui-ci l’encourage à fonder.

C’est donc à Ecône que lui est venue l’idée du titre de notre monastère, à cause de la statue nommée «Notre-Dame de Tout Pouvoir» (au fond d’un couloir à Ecône à l’époque). Un peu plus tard, pendant une messe, elle fait passer un billet à la sœur oblate qui l’accompagnait dans ses pérégrinations: «Le monastère s’appellera Notre-Dame de Toute Confiance». Il fallait vraiment que ce soit important pour que Mère Gertrude fasse passer ce billet pendant la messe, ce qui ne se fait pas en principe!

Il restait à choisir la fête patronale: ce fut le 22 août qui fut élu, fête du Cœur Immaculé de Marie, en raison de l’Introït: «Adeamus cum fiducia ad tronum gratiae», «Approchons-nous avec confiance du trône de la grâce» Hébreux 4, 16. Le 22 août 1980, notre monastère fut consacré au Cœur Immaculé de Marie. En la fête du Christ-Roi 1996, il fut consacré aussi au Sacré-Cœur de Jésus. A Lui aussi sera dédiée notre future église. Nous pouvons donc dire, à l’exemple de Mère Marie Cronier (fondatrice de Dourgne), que nous sommes les «Bénédictines du Cœur de Jésus et du Cœur de Marie», ces deux cœurs en qui nous devons mettre toute notre confiance.

Et nous aimons être particulièrement attentives aux versets de la liturgie qui nous invitent à cette confiance: «Heureux tous ceux qui mettent en Lui leur confiance» Ps 2. «J’ai mis ma confiance en Dieu: pourquoi donc me dites-vous: fuis sur la montagne, comme un timide passereau ?» Ps 10. «Vers Vous, Seigneur, j’élève mon âme. Mon Dieu, je me confie en Vous: que je n’aie pas de confusion!» Ps 24. «Ayez pitié de moi, ô Dieu, ayez pitié de moi: car mon âme se confie en Vous. Je me réfugierai à l’ombre de Vos ailes, jusqu’à ce que la calamité soit passée» Ps 56. «Mieux vaut mettre sa confiance dans le Seigneur que de se confier aux hommes. Mieux vaut mettre son espérance dans le Seigneur que d’espérer dans les princes» Ps 117. «Ceux qui se confient dans le Seigneur sont comme la montagne de Sion: il ne sera jamais ébranlé celui qui habite Jérusalem» car… «Jérusalem a autour d’elle un rempart de montagnes: ainsi le Seigneur entoure son peuple de sa protection maintenant et à jamais» Ps 124.

C’est pourquoi nous pouvons chanter, le jour de notre fête patronale et tous les premiers samedis du mois: «approchons-nous avec confiance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver la grâce d’un secours opportun» (Introït de la messe du Cœur Immaculé de Marie). 

Nous prenons ainsi pour nous la promesse de Notre-Dame à Lucie de Fatima: «Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira à Dieu». Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous! 

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous!